Arnaud Hetroit : portrait d’un étudiant diplômé du MBA MARPO

26 mai 2017

[su_heading size= »18″]MBA Management de la RSE et Performance des Organisations : questions à un ancien étudiant[/su_heading]

Arnaud Hetroit, consultant indépendant en performance des organisations et management de la RSE.

Quel était votre bagage éducatif et/ou professionnel lorsque vous avez décidé de vous former à l’Institut Léonard de Vinci et pourquoi avoir fait ce choix à l’époque ?

Arnaud Hetroit : Ingénieur-juriste en environnement de formation (Institut Supérieur de l’Environnement) et titulaire d’un Master en économie et gouvernance de l’environnement et du territoire (Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines) j’ai passé quinze années au sein de fédérations professionnelles du secteur du BTP (FFB, UNICEM…) où j’ai exercé différentes fonctions avec, pour fil conducteur la construction durable et des approches complémentaires : veille économique et technique, recherche et développement, formation, lobbying, communication, etc. À l’approche de mes 40 ans, intéressé par la contribution des entreprises, associations et collectivités à la dynamique des territoires ainsi qu’aux grands enjeux de notre société, j’ai souhaité développer de nouvelles compétences en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), persuadé que cette dernière est la clé de voute d’une démarche de changement.

Quelle formation avez-vous suivie à l’ILV et de quelle promotion êtes-vous issu ?

J’ai suivi le Master of Business Administration (MBA) spécialisé MARPO « Management Responsable et performance des Organisations » – promotion 2016 -dont le contenu pédagogique correspondait à mes attentes et choisi l’Institut Léonard de Vinci du fait de la forte notoriété de ses MBA spécialisés. Le classement du MBA spécialisé MARPO, pour la deuxième année consécutive, en première position du TOP 15 EDUNIVERSAL dans la catégorie RSE/Economie sociale et solidaire, confirme la qualité de cette formation.

En quelques lignes, pouvez-vous me décrire ce que cette formation vous a apporté ?

Cette formation, qui commence par trois semaines à temps plein, permet tout d’abord de se forger une culture générale de la RSE.
Tout au long du parcours, différents outils d’évaluation et de management de la RSE sont présentés aux apprenants avec mise en application immédiate : test de matérialité, techniques de concertation des acteurs, mesure du capital immatériel…
Les interventions de Responsables Développement Durable / RSE nous montrent la diversité et parfois la complémentarité des approches.

Sur le modèle des cours en ligne ouverts à tous (MOOC), de nombreuses ressources documentaires sont également partagées avec les apprenants afin que ces derniers puissent tirer le meilleur parti des interventions et, le cas échéant, se spécialiser.
Très vite, nous sommes intégrés à une communauté d’acteurs de la RSE et de l’économie sociale et solidaire et invités à des salons, colloques, conférences-débats, etc.
Au final, nous disposons de toutes les clés pour, en un peu plus d’une année, devenir des Managers responsables !

Quel est votre parcours depuis ce passage à l’ILV et que faites-vous aujourd’hui dans la vie ?

Je travaille actuellement en tant que Consultant indépendant et mène des missions de conseil pour le compte d’associations interprofessionnelles de la filière forêt-bois. Ces missions peuvent aller de l’évaluation de programmes (ex. prescription bois français) au déploiement d’une stratégie globale de communication. J’accompagne également une Agence de développement de projets culturels dans la préparation d’un Forum annuel des acteurs du changement en matière de développement durable, d’innovations économiques, sociales et d’éducation.
Depuis l’an dernier, je participe également aux travaux de l’Association Française des Eaux et Forêts, communauté de réflexion et d’échange entre tous les partenaires de la filière forêt-bois.
Sur le plan éducatif, je suis intervenu récemment à l’Institut Supérieur de l’Environnement sur le thème des aménités positives de la filière forêt-bois. Enfin, en fonction d’opportunités qui pourraient se présenter, je n’exclue pas de candidater à un poste de Manager dans le milieu associatif avec plusieurs thématiques qui me sont chères : lutte contre la précarité, préservation de la biodiversité, développement local ou encore, plus largement, protection et mise en valeur des espaces naturels.

Recommanderiez-vous l’ILV à de futurs étudiants et, si oui, pourquoi ?

Je recommande (et j’ai d’ailleurs déjà recommandé) sans hésiter, cette formation à de futurs étudiants.
La particularité de la formation à l’ILV est d’alterner approche théorique et travaux pratiques.
L’un des points forts de la formation reste le projet mené en groupe de 4 ou 5 étudiants pour un client réel (dans notre cas BNP PARIBAS REAL ESTATE avec pour thématique la communication RSE). Ce projet est mené sur environ 1 semestre avec des points d’étapes réguliers avec le client mais aussi et surtout un suivi, du volet méthodologique, par le corps enseignant ce qui constitue un élément indispensable en matière d’efficacité et donc, indirectement, de rentabilité (ce qui n’est pas inconciliable avec l’éthique…).
Mais ce qui m’a le plus marqué à l’ILV reste la qualité des intervenants, issus d’univers professionnels très différents : salarié(e)s du secteur public ou du privé, consultants indépendants ou associés d’un « big four », directeurs développement durable / RSE, enseignants-chercheurs, etc.
Au final, le calendrier de la formation et l’enchaînement des interventions et travaux de groupe est d’une grande cohérence.
Un fort investissement personnel reste toutefois nécessaire.
A noter, une très forte solidarité entre membres d’une même promotion, précieuse pour se dépasser individuellement et collectivement.