Les territoires et villes sont confrontés à un ensemble de défis qui questionnent leur modèle de développement actuel :
- la révolution urbaine (le nombre de citadins aura doublé dans le monde dans 35 ans),
- la révolution numérique qui ouvre des perspectives inédites dans tous les domaines,
- le défi énergétique, écologique et climatique qui impose aux villes une autre mutation.
Pour tout projet d’aménagement, il s’agit de mieux intégrer les différentes contraintes à satisfaire (en particulier la réglementation) et de se saisir de toutes les opportunités de co-construction du projet grâce aux apports de chacun (maîtrise d’œuvre, habitants, exploitants, etc.).
Les technologies numériques, notamment le BIM (Building Information Modeling) et l’Internet des Objets concourent fortement à une meilleure efficience des processus de programmation/conception/ réalisation[1]/ exploitation-maintenance mais aussi, de plus d’agilité dans le développement de solutions adaptées aux usages.
Mieux développer et exploiter un bâtiment, un éco-quartier ou une ville passe alors par quelques grands principes : décloisonner, déléguer, co-produire, réguler. Ces principes sont portés par la ville intelligente ou « smart city» qui est une ville plus astucieuse, plus résiliente, plus fluide, plus collaborative.