Les 5 compétences clés pour les auditeurs de gestion

4 février 2019

Les métiers de l’audit sont toujours très intenses. Les auditeurs doivent étudier le fonctionnement de l’entreprise dans les moindres détails, identifier les risques potentiels et observer les pratiques au sein de tous les services – de la logistique au marketing, en passant par la production et l’informatique. C’est un travail d’analyse qui valorise le changement, car c’est à partir des recommandations de l’auditeur que la direction de l’entreprise peut apporter des correctifs pour optimiser l’organisation et les processus en place. Réussir dans l’audit nécessite donc des compétences qui misent à la fois sur le savoir-être et sur le savoir-faire.

Audit et soft-skills : les compétences personnelles

Les soft-skills constituent une pierre angulaire du savoir-être : c’est-à-dire l’intelligence émotionnelle et la capacité de travailler en interaction avec les autres en toute confiance. Des compétences précieuses et de plus en plus recherchées par les recruteurs.

Analyse et esprit critique

Dans son travail quotidien, l’auditeur passe constamment d’un dossier à l’autre et travaille avec des échéanciers serrés. C’est un travail intellectuel intense qui nécessite de rester concentré pour maintenir et développer la capacité d’analyse et l’esprit critique qui sont des compétences comportementales souvent difficiles à acquérir. Pour réussir, l’auditeur doit donc pouvoir prendre du recul lorsque c’est nécessaire, et ne pas hésiter à soumettre son travail à un regard tiers. Car un bon esprit critique doit aussi être en mesure d’accepter la critique pour améliorer son travail.

Communication

L’auditeur pose beaucoup de questions et s’intéresse à tout. Il ne doit pas hésiter à remettre en question les préceptes établis afin de trouver des solutions alternatives qui pourraient transformer le fonctionnement de l’entreprise. Pour y parvenir, il doit maîtriser tous les codes de la communication. On ne parle pas des mêmes sujets ni de la même manière avec un chef de production, le directeur des ressources humaines ou le responsable des systèmes d’information. À l’oral, une bonne communication nécessite de savoir écouter, de s’adapter à toutes les situations et de maîtriser son langage corporel. À l’écrit, une grande aisance rédactionnelle est fondamentale. En quelques lignes, il doit être en mesure de faire passer les bons messages. Sans compter que la maîtrise de l’anglais est souvent indispensable dans les grands groupes.

Audit et hard-skills : les compétences techniques

Les hard-skills regroupent toutes les compétences liées au savoir-faire. Celles sans lesquelles il serait impossible de bien faire son travail et d’utiliser tout le potentiel des outils à la disposition de l’auditeur.

Des solides bases comptables

L’audit est un métier fortement lié au domaine de la comptabilité et de la finance. Cela implique de connaître parfaitement les outils fondamentaux du contrôle de gestion, comme l’analyse des coûts et des marges, la gestion budgétaire, le reporting, mais également les méthodes de l’analyse et la gestion financière, comme le diagnostic financier par les ratios et la gestion de la dynamique des flux financiers par le cash management.
Les auditeurs évoluent de plus en plus vers des fonctions de business partners où leurs conseils et visions accompagnent la montée en puissance de la complexification des risques internes et externes.

Une maîtrise des nouvelles technologies

Alors que la transformation digitale impose de nouvelles manières de travailler, facilite la communication et change radicalement les processus, l’auditeur doit composer avec un écosystème digital en pleine recomposition. Cela signifie comprendre le fonctionnement et les risques de l’utilisation des nouvelles technologies, à la fois pour lui-même, mais également pour les autres services de l’entreprise. Grâce à une maîtrise aboutie des nouvelles technologies, l’auditeur peut travailler en situation de mobilité et apporter un regard nouveau sur les opportunités technologiques susceptibles d’accompagner le changement.

Impartialité, déontologie et éthique

Parce qu’il a connaissance de nombreuses informations techniques, organisationnelles et financières hautement confidentielles, l’auditeur est un collaborateur de confiance. Mais il est aussi très exposé. C’est la raison pour laquelle il doit connaître un ensemble de règles, de normes et de lois qui s’imposent à son travail, tant sur la confidentialité des informations recueillies, que sur ses méthodes de travail. Si l’éthique peut-être aussi vue comme une compétence liée au savoir-être, ce qui compte ici, c’est son intégration dans une structure de déontologie particulière. L’impartialité dans les analyses, les rapports, les conseils et les recommandations est indispensable à la bonne optimisation des ressources et des processus internes.

L’auditeur de gestion est un métier stratégique qui fait appel à de nombreuses compétences. Il fait ainsi partie des acteurs du changement qui participent à l’amélioration continue de l’entreprise. Un métier central où analyses des chiffres et recherche d’optimisation vont de pair afin d’anticiper la croissance et d’accompagner le développement.

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